La décentralisation : une solution de raison face aux pénuries d’eau en Afrique ?

Dans un rapport sur le stress hydrique en Afrique du Nord et au Moyen Orient, la Banque mondiale préconise une nouvelle approche en matière de gestion de l’eau. La réponse à la crise de l’eau passe par des « réformes audacieuses », notamment la décentralisation de la gestion de l’eau vers les collectivités territoriales. Plusieurs pays du continent africain sont concernés par les pénuries d’eau. Mais le phénomène s’est aggravé ces dernières années en Afrique du Nord, réputée pour son climat aride et désertique. Et les prévisions d’experts renforcent l’inquiétude des Maghrébins pour les prochaines années. Dans son rapport Aspects économiques de la pénurie d’eau au Moyen-Orient et en Afrique du Nord : Solutions institutionnelles, publié il y a quelques jours, la Banque mondiale estime que d’ici à la fin de cette décennie, la quantité d’eau disponible tombera sous le seuil absolu de pénurie, fixé à 500 m3 par personne et par an.
Le rapport indique que 25 milliards de m3 supplémentaires d..

GABON : vers la fin du monopole de la Seeg sur la gestion de l’eau et l’électricité

Le ministre gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques vient de présenter deux projets de loi auprès de la Commission de la planification, des affaires économiques, de la production et du développement. Ils portent notamment sur la réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité. Objectif : mettre fin au monopole de la Société d’eau et d’électricité du Gabon (Seeg). Les projets de loi portant réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité au Gabon ont été présentés le 5 avril 2023 aux députés de la Commission de la planification, des affaires économiques, de la production et du développement. Pour le volet « eau potable », le projet de loi en étude porte sur l’amélioration et l’élargissement du dispositif d’encadrement dudit secteur, à travers la libéralisation de tous les segments du domaine, allant de la production à la distribution, voire à la commercialisation de l’eau potable.
« Ceci, dans le respect des normes de sécurité, telles que définies par l’O..