La décentralisation : une solution de raison face aux pénuries d’eau en Afrique ?

Dans un rapport sur le stress hydrique en Afrique du Nord et au Moyen Orient, la Banque mondiale préconise une nouvelle approche en matière de gestion de l’eau. La réponse à la crise de l’eau passe par des « réformes audacieuses », notamment la décentralisation de la gestion de l’eau vers les collectivités territoriales. Plusieurs pays du continent africain sont concernés par les pénuries d’eau. Mais le phénomène s’est aggravé ces dernières années en Afrique du Nord, réputée pour son climat aride et désertique. Et les prévisions d’experts renforcent l’inquiétude des Maghrébins pour les prochaines années. Dans son rapport Aspects économiques de la pénurie d’eau au Moyen-Orient et en Afrique du Nord : Solutions institutionnelles, publié il y a quelques jours, la Banque mondiale estime que d’ici à la fin de cette décennie, la quantité d’eau disponible tombera sous le seuil absolu de pénurie, fixé à 500 m3 par personne et par an.
Le rapport indique que 25 milliards de m3 supplémentaires d..

AFRIQUE : le fonds W2AF lève 36 M€ pour accélérer l’accès à l’eau potable

Le Fonds d’accélération de l’accès à l’eau (W2AF) réalise sa première levée de fonds avec une capitalisation de 36 millions d’euros. Ces fonds seront réinvestis dans des solutions innovantes visant l’accélération de l’accès à l’eau potable en Afrique et en Asie. C’est une initiative qui devrait en appeler d’autres sur le continent africain. Des sociétés d’investissement se mobilisent pour accélérer l’accès à l’eau potable en Afrique et en Asie. Ils se sont ainsi engagés dans le cadre de la première mobilisation financière du Fonds d’accélération de l’accès à l’eau (W2AF). Le fonds a mobilisé 36 millions d’euros auprès du Fonds d’investissement pour les pays en développement (IFU), de la Société financière américaine pour le développement international (DFC), du Fonds d’investissement norvégien pour les pays en développement (Norfund), de la banque française BNP Paribas, de la multinationale alimentaire française Danone, ainsi que la fondation Aqua for All.
L’Agence américaine pour le ..

RDC : Rawbank financera l’eau potable pour 1 million de personnes d’ici à 2024

C’est l’une des actions de Rawbank en matière de développement durable. La banque commerciale basée en République démocratique du Congo (RDC) a récemment annoncé le financement de 100 forages dans le pays au cours des deux prochaines années. À travers cet engagement, Rawbank espère renforcer la desserte en eau potable de 1 million de personnes en RDC. En République démocratique du Congo (RDC), le taux d’accès à l’eau potable est estimé à 52 % par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). À peine plus de la moitié de la population de ce pays peuplé de 96 millions d’habitants. En soutien au gouvernement RD-congolais, Rawbank annonce la réalisation de 100 forages en RDC d’ici à 2024. Mamie Lukusa, la responsable RSE (responsabilité sociétale des entreprises) de Rawbank justifie cette action par la nécessité d’apporter une réponse urgente et efficace aux pénuries d’eau dans le pays.
Les stations de pompage de l’eau souterraine seront réparties sur l’ensemble du territoire nation..

GABON : vers la fin du monopole de la Seeg sur la gestion de l’eau et l’électricité

Le ministre gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques vient de présenter deux projets de loi auprès de la Commission de la planification, des affaires économiques, de la production et du développement. Ils portent notamment sur la réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité. Objectif : mettre fin au monopole de la Société d’eau et d’électricité du Gabon (Seeg). Les projets de loi portant réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité au Gabon ont été présentés le 5 avril 2023 aux députés de la Commission de la planification, des affaires économiques, de la production et du développement. Pour le volet « eau potable », le projet de loi en étude porte sur l’amélioration et l’élargissement du dispositif d’encadrement dudit secteur, à travers la libéralisation de tous les segments du domaine, allant de la production à la distribution, voire à la commercialisation de l’eau potable.
« Ceci, dans le respect des normes de sécurité, telles que définies par l’O..